Conférences et ateliers
André Sirota
Professeur émérite de psychopathologie sociale clinique, Directeur de recherche
Dimanche 9 juin - 13h30 à 15h30
Conférence plénière
Naissance du sentiment d’existence
Nous appelons Angoisse socio-existentielle d’insignifiance sociale et politique, l’angoisse archaïque au fond de la psyché. Elle peut couver des affects d’annulation. Face à l’inconnu et en groupe, cette angoisse peut être décuplée, en particulier à l’École, le travail commence donc en pensant aux plus jeunes.Nous savons que, sans règles du jeu issues de délibérations collectives, il n’y a pas de vie sociale possible, pas d’éprouvé d’une présence étayante des autres. Aussi, avons-nous besoin d’un lieu spécifiquement conçu et conduit où se rencontrer. Avec Winnicott, nous appelons ce lieu espace potentiel commun intermédiaire où chacun peut se risquer sans se mettre en déséquilibre.
Comme rien n’est simple, l’on ne saurait ignorer que l’on se nourrit ou s’intoxique de l’ensemble de ses interactions avec les autres, selon les données qui arrivent par les organes sensoriels et nos capacités discriminatives que procure, ou pas, notre appareil à penser ; celles-ci dépendent de la richesse symbolique du milieu de vie, lequel s’enrichit grâce aux capacités d’attention et de sollicitude que les aînés manifestent pour les plus jeunes. La sollicitude n’est pas innée.
En conséquence, chaque équipe éducative doit se questionner sur la poche virtuelle de kangourou qu’elle a à installer et à garantir à l’adresse des plus jeunes, en faisant fonctionner, vivantes, nombre de portes d’entrée pour que l’individu y repère un chemin pour lui et s‘y sente en sécurité suffisante, pendant toute la longue période où il a besoin d’y revenir et, alternativement, de s’en éloigner. Pour grandir. L’individu a besoin de ressentir qu’une place lui a été réservée. Si, entre mondes externes et collectifs superposés et un monde interne individuel, le hiatus est trop grand, l’individu va se sentir mis en danger. D’où cette question à remettre souvent sur le métier : quelle est la tâche de base des éducateurs et des institutions de l’enfance ?
Bernard Chouvier
Professeur émérite de psychologie et psychopathologie clinique
Lundi 10 juin - 9h à 11h
Conférence plénière
Le conte, une voix pour l’intersubjectivité
Le conte populaire traditionnel, de par sa nature même, est un récit qui a traversé les épreuves du temps et qui a inscrit dans son parcours narratif une série de niveaux de sens susceptibles de sensibiliser chacun aux problématiques subjectives et intersubjectives.Le conte merveilleux présente une singularité narrative qui offre une ouverture sur l’imaginaire permettant d’intégrer différents contenus symboliques.
A partir de l’analyse de quelques contes de ce type, il s’agira de mettre en évidence en quoi et comment de telles histoires, tout en traitant la dynamique identitaire, mettent en perspective les diverses dimensions de l’altérité.
Joël Clerget
Psychanalyste, écrivain et praticien en haptonomie
Mardi 11 juin - 11h à 13h
Conférence plénière
Devenir soi avec d'autres
Nous parlerons principalement de l’enfant, élève, accueilli à l’école par le corps professoral et institutionnel. Après les acquisitions de départ, un enfant s’inscrit dans les apprentissages avec plus ou moins d’inhibition, d’angoisse ou de joie. En effet, lire, écrire et compter est tâche difficile à beaucoup. L’accueillance des enseignants (au sens large) peut assurer la portance nécessaire à un épanouissement de soi dans la compagnie des autres. La singularité se déploie dans un groupe, un collectif. Le Je se construit dans les déclinaisons d’un nous. L’ipséité, le fait d’être soi, se bâtit sur l’altérité qui la fonde. Ainsi, répondre de son nom et dire Je se réalisent dans un appel et une adresse. Notre identité n’est pas dans une image. Elle relève d’une double appartenance : celle d’être membre de l’humanité partagée, notre nom d’humain, et celle du nom propre (et du prénom) institué par le code civil (la loi).Serge Tisseron
Psychiatre, docteur en psychologie HDR, membre de l'Académie des technologies et du Conseil national du numérique, créateur des balises 3-6-9-12 du Jeu des trois figures et de l'Institut pour l'histoire et la mémoire des catastrophes, coresponsable du DU de Cyberpsychologie
Mercredi 12 juin - 11h à 13h
Conférence plénière
Les identités à l’ère numérique
Les écrans ont modifié la construction de l'identité, d'abord en proposant des images exactes de l'apparence alors que les miroirs en proposent une image inversée, puis en permettant d'en changer à volonté sur Internet. Ces nouvelles opportunités peuvent être mises au service du processus de subjectivation à travers la création de liens, mais aussi être utilisées de manière défensive pour éviter la rencontre avec l'autre, et finalement avec soi-même, en s’enfermant dans des rêvasseries sans aucun rapport ni avec la réalité externe, ni avec sa propre réalité psychique. Les métavers, mieux encore que les échanges sur Internet, permettront à des personnes en situation de handicap sensoriel ou moteur de compenser et masquer, s’ils le souhaitent, ces handicaps dans la présentation de leur avatar. En revanche, une autre source d’inégalités apparaitra, entre ceux qui seront familiers des avatars, notamment les jeunes qui les pratiquent dans les jeux vidéo, et ceux qui les découvriront brutalement sans mode d’emploi, notamment des personnes âgées. Le risque est alors que ces nouvelles formes d’interrelations constituent une source importante de quiproquos. En effet, l’être humain ne communique pas seulement avec du contenu verbal, mais aussi avec des gestes, des mimiques et des prosodies. Celles-ci informent à tout moment sur la relation et jouent un rôle essentiel dans la compréhension des messages et sont au fondement d’une communication empathique. Or les gestes et les mimiques seront soit absents, soit caricaturés à l’extrême dans la communication virtuelle, avec le risque d’appauvrir leur compréhension et leur usage intuitifs, y compris dans la relation de proximité. Cela montre l’importance d’espaces physiques dans lesquels les usagers puissent se rencontrer « in real life » et continuer à échanger en exploitant tous ces registres. Il existe malheureusement de moins en moins de tels espaces dans les villes, notamment pour les adolescents.Sylvain Bordiec
Sociologue, Maître de conférences, Directeur-adjoint du laboratoire Cultures et Diffusion des Savoirs
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
Conférence simultanée
Arpenter le monde, (ap)prendre sa place : l’enfance des socialisations
La conférence propose d’éclairer la construction des enfants contemporains en tant qu’individu à travers la lentille de la sociologie de la socialisation. La sociologie est ici définie comme le processus par lequel les expériences sociales façonnent la manière dont les individus perçoivent le monde.L’attention est portée sur les interactions entre les individus en construction et les institutions qu’ils fréquentent, en considérant les caractéristiques originales telles que la classe sociale, le genre, la couleur de peau et le territoire. L’objectif n’est pas de figer les enfants dans une identité, mais plutôt d’observer comment ils travaillent avec les caractéristiques dont ils héritent et qui leur sont prêtées en voyageant dans l’espace social.
Ce voyage social est également un voyage dans le temps, tant au niveau individuel que collectif. La compréhension de la construction de ces individus nécessite l’examen des variations temporelles de leurs socialisations, ancrées dans les institutions, les idéologies et l’action publique.
Pour rendre la réflexion dans le réel des enfants, la conférence explorera des études de cas d’enfants, utilisant les outils de la sociologie de la socialisation. Ces études contrastées, à la fois diachroniques (que s’est-il passé dans la vie des enfants ?) et synchroniques (que se passe-t-il dans la vie des enfants ?), portent sur les différentes forces de socialisation, mettant en lumière la manière dont les enfants construisent leur connaissance de soi de manière intrinsèquement liée à leur connaissance de monde social.
Samah Karaki
Neuroscientifique franco-libanaise experte en santé mentale, apprentissage et culture organisationnelle
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
Conférence simultanée
Le cerveau social : de l’indépendance à l’interdépendance
Longtemps, le cerveau était considéré comme un organe statique, un organe qui se développe et se structure dans l’enfance, puis cesse de se développer après l’âge adulte.Aujourd’hui, on sait que le cerveau est un organe sensible au monde, il a non seulement la capacité à se développer, mais à se modifier en adaptant ses réseaux et structures complexes selon l’histoire et le milieu spécifiques de chacun, et ce tout au long de votre existence.
Or ce monde est trop complexe pour qu’il soit appréhendé uniquement par la conscience d’une personne. Nous sommes limités au niveau de nos ressources mentales, de notre attention et de nos capacités de jugement. L’incertitude et l’ambiguïté nous rendent encore plus vulnérables à ces heuristiques et à mal percevoir la réalité. Ainsi, tout ce que nous apportons de beau, de différent et de substantiel au monde est composé d'une myriade d'influences et d'inspirations acquises au cours de notre vie et de notre éveil aux idées.
Lors de cette conférence, nous explorerons comment le cerveau se sensibilise au monde à travers les liens aux autres et comment le développement des compétences et la régulation des émotions sont intriquées dans cette altérité. Nous tenterons ainsi de définir l’équilibre subtil et précieux qui permet la formation d'une singularité tout en nous liant aux systèmes sociaux dans lesquels notre cognition se situent.
> Publications récentes
Isam Idris
Psychoanthropologue, chargé de cours à l’Université de Paris, cothérapeute à la Consultation de Psychiatrie Transculturelle du Pr. Moro, CHU Avicenne, Bobigny
Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Conférence simultanée
La quête de soi-même dans le miroir de l'autre
Présentation à venirJacques Marpeau
Docteur en Sciences de l’éducation, auteur traitant des questions d’Éducation
Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Conférence simultanée
Penser la place et l’état des différents Nous et des différents Soi
Nous avons en commun la visée d’aider à grandir en humanité des enfants malmenés par la vie dont l’absence et le délitement de l’éducation fait symptôme et fait crise dans l’école. On ne peut penser le Soi en tant que constitutif du Nous, en même temps que distinct, et en lien d’interdépendance, sans interroger le Grand Nous de notre appartenance à l’humain, le Nous de la société, celui de l’institution scolaire et du groupe classe afin de faire un état de ces différents Nous. On ne peut penser le Nous devant permettre l’émergence d’un Vrai Soi chez un élève sans interroger la place concédée au Soi de l’enfant, de l’enseignant au sein de leurs différents collectifs d’appartenance. L’enseignement n’est pas l’éducation et la démission éducative d’une société ne peut être ni comblée, ni réparée par une école construite sur une conception bancaire des acquisitions de connaissances et de compétences. Il nous faut débattre de ce que chacun met sous les termes d’enseignement et d’éducation. Les enseignants spécialisés, tout comme les éducateurs spécialisés travaillent sur ce qui fait nouage, mais, ce qui enserre peut se dénouer par une parole qui éclaire et libère. Il s’agit pour eux d’une pédagogie du détour dans un agir relationnel partagé, restaurant un rapport vécu et éprouvé de sens et de valeur. L’enseignement spécialisé en aide relationnelle possède une culture professionnelle et des connaissances qui peuvent éclairer les conditions et les moyens nécessaires à relever le défi d’une école qui se prétend devenir inclusive. Il s’agira d’une « conférence débat » suivie de 2 temps d'échanges distincts tenant compte des thèmes retenus.Maryse Métra et Marie-France Jallageas
Rééducatrices / AGSAS
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
Atelier
La lettre à un ami
Maryse et Marie France vous proposent de vivre « La Lettre à un ami » qui fait partie des Ateliers de Réflexion sur la Condition Humaine de l’AGSAS pour mettre en jeu le souci de l’autre au travers du sentiment d’amitié. Elles vous proposeront un échange sur la pertinence de se former à ce type de dispositif pour le proposer aux élèves dans le cadre de la prévention ou de la remédiation __________Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
Atelier psycho-Lévine
Maryse et Marie France vous proposent de vivre un « Atelier Psycho-Lévine » qui fait partie des Ateliers de Réflexion sur la Condition Humaine de l’AGSAS pour développer le processus empathique, et instaurer ou restaurer le sentiment d'appartenance indispensable pour grandir et apprendre à l'école. Elles vous proposeront un échange sur la pertinence de se former à ce type de dispositif pour le proposer aux élèves dans le cadre de la prévention ou de la remédiation.André Sirota
Professeur émérite de psychopathologie sociale clinique, Directeur de recherche
...et Prisca Benoist
Enseignante en petite section de Maternelle, membre de l'AGEEM
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
Atelier
Premiers pas dans un groupe à la Maternelle
Dans cet atelier, qui prendra la forme d’une table ronde, une enseignante de PS, membre de l’AGEEM et André Sirota inviteront les participants à partager leurs expériences et à s’interroger sur la place de l’enfant dans le groupe en classe de petite section de Maternelle.Mathieu Sénégond
Animateur OCCE
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
Atelier
Découvertes de différentes activités sur l'empathie, la connaissance et l'estime de soi et des autres (duo, trio, petit groupe et grand groupe)
Bingo : jeu en groupe classe. Chacun a sa grille sur laquelle il y a des affirmations (par exemple sur des loisirs). Chaque participant doit aller à la rencontre d’un autre pour essayer de trouver qui remplit ces affirmations. Le but est d’obtenir une ligne/colonne avec des noms différents.
Si j’étais : en grand groupe, jeu de présentation en binôme sur le modèle du portrait chinois.
Point commun : en grand groupe aussi, parler de soi pour trouver un point commun avec ses voisins.
L’entrevue : parler de ses émotions avec élément déclencheur (par 2).
Je pense quand tu m’écoutes : Assis en causeuse, en binôme, chaque participant a un temps précis pour parler en continu sur un thème que je choisirai sans être interrompu par celui qui écoute.
Dilemmes moraux : une situation est racontée. L’enjeu pour les participants est d’envisager toutes les conséquences positives ou négatives pour chaque issue possible.
Messages clairs : je vous initierai aux messages clairs avec un exemple sur le même principe que les dilemmes avec situation + mise en scène par participants + aborder les différentes issues et notamment celles du message clair + autres exemples mis en scène.
Pour chaque activité, il y aura un retour réflexif de 3-4 minutes.
Dominique Ottari...
Rééducatrice, aide relationnelle, ex formatrice Capash- Cappei / INSPE Bordeaux, formée à la sophrologie existentielle, psychopraticienne
...et Cécile Eyherart
Rééducatrice, formée à la sophrologie existentielle
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier - Prévoir tenue souple confortable + chaussettes
Découverte de la sophrologie ludique
Accueillir l’enfant, c’est s’adapter à l’enfant. L‘aider, c’est lui permettre de réfléchir et de s’exprimer à partir de son vécu. Dans cet atelier, il vous sera proposé de vivre par le jeu une rencontre expérientielle de soi-même dans toutes ses dimensions (corps/pensée/ émotion) au sein d’une dynamique de groupe ; passer de soi à l’autre/ de l’autre à soi au travers de l’expérience vécue partagée, le groupe étant comme éveilleur des sensations. Seront présentés, quelques outils de sécurisation, d’adaptation et de libération de l’imaginaire par la sophrologie ludique, dans la bonne humeur et le rire qui participe au « lâcher prise » indispensable moteur de changement. Pour recontacter avec la curiosité, l’élan, la joie, sa propre énergie de vie car l’éprouvé du corps médiatisé amène un ancrage, une présence à soi qui favorise les capacités relationnelles.Une médiation ludique adaptée au petit groupe comme au grand groupe pour petits et grands.
Carole Le Kouddar
Poète
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
La poésie pour se découvrir
Je vous invite dans cet atelier à découvrir l'attrait de la poésie que vous pourrez ensuite faire vivre aux enfants que vous accompagnez afin d’explorer leurs différences. L'écriture poétique se révèle être une entrée novatrice vers la connaissance de soi, du monde et de l'autre. Cet atelier s’articulera autour du langage singulier de la poésie, du geste insoumis qui suscite l'émotion ! Après une rapide présentation, divers exercices ludiques et procédés d'écriture poétiques seront mis à disposition afin de ressentir la poésie et écrire sur la thématique de la connaissance de soi. Ensuite, vous pourrez exploiter ces outils dans la cadre de l’aide rééducative-relationnelle.Plusieurs axes seront développés :
- Préambule sur la « Poésiethérapie »
- Exprimer l'émotion à travers le poème
- Épancher son cœur pour aller vers l'autre & vers soi-même
- Présentation d'exercices et procédés d'écriture poétique
- Mise en pratique
Armelle Bescond
Ancienne rééducatrice et musicothérapeute
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
Musique et objets sonores
Dans cet atelier, je vous propose de présenter mon expérience avec des enfants de Moyenne Section de maternelle : l’utilisation de la musique et des objets sonores comme objet de relation, de jeu et de création .La musique permet en effet > de développer le jeu sensori-moteur, fondamental pour les jeunes enfants, > de favoriser l’imagination car elle suscite des images, des représentations liées à des perceptions diverses. > d’accéder au symbolique car elle est un langage, le langage des émotions, de surcroît partageable, même sans langage verbal.Cette médiation peut servir de base pour faire entrer des enfants dans l’aide rééducative-relationnelle et les amener à exister dans un groupe. Elle facilite la relation, de manière moins directe et plus douce, en leur permettant de s’exprimer d’une façon différente que celle attendue généralement en classe. Ils « parlent musique », seul et/ou avec les autres, dans un contexte sécurisant, dans un va-et-vient entre le langage verbal et le langage corporel et instrumental. Puis, quand les enfants sont prêts, rassurés, et que leur langage musical a été entendu et accepté, ils peuvent inventer ensemble des histoires et mettre davantage en jeu leur corps et leur expression orale, en interaction.
Christine Knaub
Chanteuse, compagnie Torrent Ciel
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier - Prévoir une tenue souple
Au cœur de ses sensations corporelles, du rythme et des chansons
Mon approche du chant est d'abord corporelle. Elle est éclectique.J'aime les chants du monde ! j'ai eu la chance de découvrir la pratique vocale en Inde. Chanter en solo ou en groupe me ravit. Et j'adore l'improvisation (grâce au langage imaginaire).Partager avec vous des clés, des outils sur la pratique vocale, pour vous d'abord, et adaptés aux enfants dont vous vous occupez aussi:Un moment de bien être, rempli de propositions ludiques
Il y sera question :D’écoute, de respiration, de conscience et technique vocale, d'exploration de la voix en mouvement.Mais aussi de chants spontanés créatifs, de jeux d'improvisation, de rythmes et jeux polyrythmiques.De chanter ensemble ! 1 ou 2 chansons que je vous apprendsPeut-être un refrain qui vous revient ?
Zarina Khan
Philosophe, écrivain, metteur en scène, actrice et réalisatrice
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
Écriture et théâtre
« Le théâtre est écriture, d’abord, celle qui se pose sur le papier, pour ensuite s’imprégner dans le corps avant de devenir « matière ». Le corps cependant écrit aussi, le corps écrit une autre histoire que celle que nous racontons, sur scène comme dans la vie. C’est l’alliance entre l’écriture et le corps qui amène à la modification de notre récit, à ce petit pas de côté qui permet d’être, sans peur, en toute authenticité ».Steeve Avrillault
Formateur et fondateur de la compagnie Javali (théâtre-forum et récits de vie)
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
Présentation de l’atelier Théâtre-images (Théâtre de l’opprimé·e)
Objectif : être sensibilisé.e à la pratique de l’outil théâtre-images (méthode du théâtre de l’Opprimé.e).Le Théâtre-images est une méthode qui peut être utilisée pour travailler avec un groupe (jeunes et/ou moins jeunes) sur un sujet précis (voire sur son propre fonctionnement) ou pour sensibiliser le public dans la rue ou dans une salle à une problématique particulière. Dans le cadre de cet atelier d’1h30, nous ne traiterons que de son application à l’investigation d’une problématique par un groupe. Thématique abordée - le Groupe. Pour vivre cet atelier, seul votre vécu et votre expérience constitueront votre trousse à outils.
Le Théâtre-images est une technique théâtrale intéressante à plusieurs titres: • Elle est très simple à utiliser et permet d’entrer très vite dans le cœur d’un sujet. • Elle ne demande aucun moyen technique. • Elle utilise peu d'éléments de la langue parlée. • Elle est très productrice d’éléments d’aide à l’analyse des situations et à l’émergence de pistes d’action. • Elle permet un travail immédiatement collectif.• Elle mêle les émotions, l’implication du corps et les facultés intellectuelles. Elle permet aux personnes de s’investir sans se couper d’une partie d’elles-mêmes
Jean-Bernard Bonange
Formateur, Docteur en Sciences de l'éducation, cofondateur et codirecteur du Bataclown
Mardi 11 juin - 16h à 18h30
Atelier
Accompagner l’expression symbolique du soi et du nous dans les jeux de fiction (pratique du dispositif des "objets vivants")
Cet atelier permettra de découvrir la pratique du dispositif dit "des objets vivants" qui est une médiation à la fois corporelle et expressive. L'intérêt de ce dispositif est de proposer aux enfants une entrée corporelle immédiate dans le jeu de fiction, en petit groupe, et de faciliter l'ouverture d'un imaginaire concret, le "personnage objet" étant plus simple qu'un personnage animal ou humain, tout en étant magiquement "vivant". Ø En tant que "joueurs", les participants pourront y faire l'expérience d’un jeu de fiction accompagné qui invite au laisser advenir et au "dédoublement du sujet" (Malrieu). Ø En tant qu’"observateurs", les participants seront invités à recevoir la production ludique des "joueurs" afin de mener un travail sur "les enjeux du jeu", en mobilisant deux niveaux d'écoute complémentaires : - celui des références (ce qui a été vu et entendu) qui font récit - celui des résonances (au plan émotionnel et symbolique) activées chez l’observateur qui, en s’ouvrant à la situation représentée, se laisse toucher et transformer.En effet, en séance d’aide rééducative/relationnelle, le jeu de fiction en petit groupe d’enfants, production dramaturgique improvisée, est à accompagner et à recevoir comme une construction métaphorique qui condense à la fois l’expression complice et stimulante du nous et l’expression singulière du soi.
Jean Claude Horn
Comédien, musicien, metteur en scène
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45 et Mardi 11 juin - 16h à 17h30
Atelier
Découvertes d’exercices variés tant pour un travail purement théâtral que comme soutien dans le cadre de troubles
Découvertes d’exercices variés tant pour un travail purement théâtral que comme soutien dans le cadre de troubles comme TSA léger, TDA/H, troubles émotionnels.... Voici ce que nous aborderons:> Rendre disponible le corps : détente étirement> Exprimer les émotions corporellement : dans le but d'une mise à distance des émotions en les restituant de façon exagérée> Construire un personnage > Avoir conscience de l'autre et reconnaître les sentiments qu'il exprime> Proposer soi-même un sentiment « lisible » par un tiers> Engager un « lâcher prise » qui permette l'abandon d'une volonté « personnelle » pour exprimer une volonté « commune »> Adapter ses attitudes corporelles au récit d'une tierce personne. Expérimenter les Archétypes dans la construction d'un personnage > Repérer les différents types de personnages qui nous traversent « à la scène comme à la ville » quand on expérimente différentes émotions (travail sur les Archétypes)> Contrôler sa voix et prendre conscience des mécanismes en jeu pour une bonne articulation> «Oser» le regard de l'autre en exprimant des sentiments « extrêmes »> Explorer les diverses intentions applicables à une même phrase pour une même situation (colère, joie, dégout, surprise etc...)>Prise de conscience du groupe et de sa place dans le groupe.
Mylène de Sainte Marie
Enseignante spécialisée dans les aides à dominante relationnelle, animatrice en CNV
Ateliers
Lundi 10 juin - 16h15 à 17h45
La communication non violente :
Prendre conscience de nos habitudes d’écoute et de leurs conséquences sur la motivation, l'apprentissage, la relation
Nous vous proposons lors de cet atelier de prendre conscience des différentes habitudes d’écoute que nous avons et les impacts qu’elles peuvent avoir sur la relation, et par ricochet sur la motivation des élèves et leur disponibilité aux apprentissages. Ces repères que nous allons voir vous permettront de pouvoir offrir à vos élèves, collègues une écoute qui favorise la compréhension mutuelle.Travail en lien avec le processus de la Communication NonViolente.
Mardi 11 juin - 16h à 17h30
La communication non violente :
Expérimenter nos habitudes de langage qui suscitent de la coopération ou de la réaction
Venez découvrir comment nos paroles peuvent engendrer coopération ou bien réactions de la part de nos interlocuteurs (de nos élèves, des parents, collègues…), pouvant nous empêcher de vivre des relations de qualité. Travail en lien avec le processus de la Communication Non Violente.